Société d'Histoire Naturelle Alcide-d'Orbigny

Brachytron

Aeschne printanière - (L., 1758)

Brachytron pratense

Photo : Ivan Kruys Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Photo : Emmanuel Boitier Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Espèce rare. De petite taille, c’est la plus précoce des espèces du type aeschne. Elle affectionne les eaux stagnantes avec une végétation haute et dense : chaux (Solignat, Pardines), anciennes gravières (les Mayères, les Sablons, Pont-Astier) et bras-morts (Pont-Picot, Peschadoires). Quelques mètres carrés d’eau libre au milieu de Scirpus lacustris lui suffisent.
Cette espèce est peu farouche : elle peut même se poser sur le filet ! Pourtant, elle n’est pas toujours facile de l’observer car c’est parfois après plusieurs heures sur un site qu’on la voit arriver de nulle part pour s’installer sur une petite trouée d’eau libre à travers les roseaux, pourtant déjà prospectée.

Confusions possibles : les larges bandes de son thorax (comme A. cyanea) poilu, sa taille et sa phénologie, permettent de la différencier des autres aeschnes.

Phénologie : de mi-avril à mi-juin ; pic fin mai.

Répartition altitudinale : 10 sites de 282 m (Peschadoires) à 875 m (Pré du Perché, obs. T. Leroy) ; pic entre 200 m et 400 m.

Liste rouge Auvergne : espèce rare ou sensible.

Cartographie dans le département du Puy-de-Dôme

Cercles : données A.-J. Francez.
Ronds noirs : données F. Bronnec.
Ronds gris : autres données, Brugière (1986), Leroy (2001, 2005), SLO (2001), groupe Sympetrum (C. Deliry) et J.-P. Barbarin, E. Boitier, J. Frat, B. Gilard, R. Legrand, G. Thompson, M. Verges (comm. pers., 2006).
Chaque rectangle correspond à une demi-carte au 1/25000 (IGN série bleue).

Article de Thibaut Delsinne, mercredi 9 mars 2016