Société d'Histoire Naturelle Alcide-d'Orbigny

Calopteryx

Calopteryx éclatant - (Harris, 1776)

Calopteryx splendens

Espèce commune. En plaine, le long des ruisseaux et rivières, en eaux vives comme les Couzes, et sur les parties calmes des cours d’eaux plus importants comme l’Allier, la Dore, la Sioule, posé sur les touffes d’hélophytes. Plus rare au dessus de 400 m dès que le courant des ruisseaux augmente et que leur largeur diminue ; il cède alors la place à C. virgo.
Quelques sites d’altitude supérieure à 700 m dans les fossés alimentant les étangs des Combrailles comme ceux de Farges, la Ramade, Banson, Tyx, Gasserot ou dans les Monts Dores, au lac Chambon à 875 m. Quelques stations plus rares au dessus de 1000 m : lac de Chambedaze, La Godivelle (obs. T. Leroy) et l’étang-tourbière de La Fargette, où l’espèce semble se reproduire.
On peut aussi observer moins fréquemment une sous-espèce de C. splendens, C s. capraï, visible sur le cours de l’Allier (notamment à Pont-du-Château), dont la coloration noirâtre des ailes part du nodus jusqu’à moins de 2 mm de l’apex (plus de 2 mm pour C. s. splendens).

Confusions possibles : C. xanthostoma a les ailes noircies jusqu’à leur apex, contrairement à C. splendens, ce qui ne se voit pas toujours quand les ailes sont repliées.

Phénologie : de mi-mai à fin-septembre ; pic de mi-juillet à fin juillet.

Répartition altitudinale : 96 sites de 265 m (bec de Dore) à 1290 m (Chastreix, obs. T. Leroy) ; pic entre 300 m et 400 m.

Cartographie dans le département du Puy-de-Dôme

Cercles : données A.-J. Francez.
Ronds noirs : données F. Bronnec.
Ronds gris : autres données, Brugière (1986), Leroy (2001, 2005), SLO (2001), groupe Sympetrum (C. Deliry) et J.-P. Barbarin, E. Boitier, J. Frat, B. Gilard, R. Legrand, G. Thompson, M. Verges (comm. pers., 2006).
Chaque rectangle correspond à une demi-carte au 1/25000 (IGN série bleue).

Article de Thibaut Delsinne, lundi 7 mars 2016