Société d'Histoire Naturelle Alcide-d'Orbigny

Ischnura

Agrion nain - (Charpentier, 1825)

Ischnura pumilio

Ischnura pumilio femelle immature Photo : O. G.
Ischnura pumilio mâle Photo : O. G.

Espèce assez commune en plaine, sans être abondante (sauf au plan d’eau d’Anschald). Elle peut passer inaperçue parmi les adultes d’Ischnura elegans, qui sont bien plus fréquents. Sa répartition, sur 30 sites qui s’étendent sur la totalité du département, même en altitude, est en progression par rapport aux observations de Francez (1991) qui n’avait détecté sa présence que sur une dizaine de localités. Elle occupe les bras-morts, les mares, même pauvres en végétation, les milieux récemment crées ou artificiels comme par exemple les gravières ou les réservoirs au bord des autoroutes (en compagnie de C. puella, I. elegans, E. cyathigerum, C. erythraea, A. imperator, L. depressa, O. cancellatum et O. forcipatus). Observée même en reproduction sur une flaque en cours d’assèchement. Elle est beaucoup plus difficile à trouver sur les tourbières (la Fargette, lac de la Chaumoune).

Confusions possibles : I. pumilio est plus petit, le bleu plus pâle, occupant le neuvième et la moitié du huitième segment abdominal.

Phénologie : de début mai à mi-octobre ; pic fin juillet.

Répartition altitudinale : 63 sites de 265 m (bec de Dore) à 1450 m (montagne de la Plate, obs. T. Leroy) ; pic de 300 m à 400 m.

Cartographie dans le département du Puy-de-Dôme

Cercles : données A.-J. Francez.
Ronds noirs : données F. Bronnec.
Ronds gris : autres données, Brugière (1986), Leroy (2001, 2005), SLO (2001), groupe Sympetrum (C. Deliry) et J.-P. Barbarin, E. Boitier, J. Frat, B. Gilard, R. Legrand, G. Thompson, M. Verges (comm. pers., 2006).
Chaque rectangle correspond à une demi-carte au 1/25000 (IGN série bleue).

Article de Thibaut Delsinne, samedi 27 février 2016