Espèce commune et en expansion car Francez (1993) la mentionnait essentiellement sur le val d’Allier, alors qu’elle a été trouvée sur l’ensemble du département (sauf dans le Livradois-Forez). On la voit souvent près des saules ou aulnes rivulaires. Plusieurs dizaines d’insectes peuvent s’accoupler sur le même arbre. Elle occupe tous types de milieux stagnants plutôt en plaine : mares bordées de quelques arbustes, étangs, chaux (Tourzel, Solignat, Vichel, Pardines), marais (étang de Farges, Tyx), lacs (la Cassière, Aydat) et même tourbières (Lachamp, Lacoste).
Non retrouvée à Montcineyre et au plan d’eau d’Aubusson d’Auvergne (Francez, 1991 et 1993).

Confusions possibles : L. barbarus et L. virens ont l’arrière de la tête plus clair. Quant à L. sponsa et L. dryas, ils ont le ptérostigma et les pinces anales foncés alors qu’ils sont clairs chez L. viridis. Les mâles, même immatures sont facilement reconnaissable grâce aux appendices annaux. Pour la détermination d’un imago femelle, il faut examiner l’ovopositeur latéralement.

Phénologie : de début juin à mi-décembre ; pic fin août.

Répartition altitudinale : 72 sites de 264 m (recul de Coursac) à 1200 m (La Godivelle, obs. T. Leroy) ; pic en dessous de 400 m.

Cartographie dans le département du Puy-de-Dôme

Cercles : données A.-J. Francez.
Ronds noirs : données F. Bronnec.
Ronds gris : autres données, Brugière (1986), Leroy (2001, 2005), SLO (2001), groupe Sympetrum (C. Deliry) et J.-P. Barbarin, E. Boitier, J. Frat, B. Gilard, R. Legrand, G. Thompson, M. Verges (comm. pers., 2006).
Chaque rectangle correspond à une demi-carte au 1/25000 (IGN série bleue).