Ophiogomphus
Gomphe serpentin - (Fourcroy, 1785)
Ophiogomphus cecilia


Espèce non retrouvée sur l’Allier, du bec de Dore à Saint-Yorre, aux Pradeaux et au bras-mort de Cohade, peut-être à cause des enrochements effectués dans les années 80, des gravières qui perturbent le niveau de la nappe alluviale, de la baisse de la qualité de l’eau...
À rechercher sur les parties des rivières ou fleuves non aménagées ayant du courant, des berges sablonneuses. Il ne faut toutefois pas oublier de prospecter les petits ruisseaux de montagne à fonds sableux et chercher les imagos posés sur une branche qui émerge, un banc de sable, ou encore sur une haie rivulaire.
Confusions possibles : espèce difficile à confondre de par de la couleur verte de son thorax et la forme des cercoïdes des mâles, pointus et dirigés vers l’intérieur.
Phénologie : de juin à septembre.
Répartition altitudinale : en plaine comme en altitude.
Liste rouge Auvergne : espèce rare ou sensible (annexe II de la Directive Habitats, protection au niveau national).
Cartographie dans le département du Puy-de-Dôme


Cercles : données A.-J. Francez.
Ronds noirs : données F. Bronnec.
Ronds gris : autres données, Brugière (1986), Leroy (2001, 2005), SLO (2001), groupe Sympetrum (C. Deliry) et J.-P. Barbarin, E. Boitier, J. Frat, B. Gilard, R. Legrand, G. Thompson, M. Verges (comm. pers., 2006).
Chaque rectangle correspond à une demi-carte au 1/25000 (IGN série bleue).
Article de
, mardi 8 mars 2016