Société d'Histoire Naturelle Alcide-d'Orbigny

Sympecma

Leste brun - (Vander Linden, 1820)

Sympecma fusca

Photo : O. G. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Espèce assez commune. En expansion depuis 15 ans (ou peut-être sous-estimée de par sa phénologie) puisqu’elle occupe désormais tout le val d’Allier, d’où elle s’étend vers les sites de plaine et de moyenne altitude. Visible dès les premiers rayons de soleil de mars sur les eaux stagnantes souvent bordées d’arbres : anciennes gravières, bras-morts, étangs peu profonds avec végétation fournie, mais aussi marais, chaux (Tourzel, Solignat, Vichel), lacs (la Cassière, à 860 m) et même tourbière (Gayme).
Cette libellule passe l’hiver à l’état imaginal, profitant d’un réchauffement pour se nourrir, mais de par sa couleur, elle reste très difficile à voir en hiver dans les bois, surtout qu’elle a tendance à se cacher derrière la tige où elle est posée quand on s’approche. Très précoce, la première génération s’accouple de mars à mi-juin, la deuxième génération naît deux mois plus tard et c’est elle qui passera l’hiver à l’état adulte.

Confusions possibles : aucunes.

Phénologie : de mars à septembre ; pics fin mai (fin d’hivernage) et fin juillet (imagos de l’année).

Répartition altitudinale : 48 sites de 265 m (bras-mort de Coursac) à 1200 m (tourbière de Gayme, obs. T. Leroy).

Cartographie dans le département du Puy-de-Dôme

Cercles : données A.-J. Francez.
Ronds noirs : données F. Bronnec.
Ronds gris : autres données, Brugière (1986), Leroy (2001, 2005), SLO (2001), groupe Sympetrum (C. Deliry) et J.-P. Barbarin, E. Boitier, J. Frat, B. Gilard, R. Legrand, G. Thompson, M. Verges (comm. pers., 2006).
Chaque rectangle correspond à une demi-carte au 1/25000 (IGN série bleue).

Article de Thibaut Delsinne, samedi 27 février 2016