Espèce commune, mais trouvée uniquement dans les vallées des grandes rivières, principalement celle de l’Allier, mais aussi de la Dore et de la Sioule. Elle ne craint pas le courant des rivières dont elle arpente les berges. Sous le soleil, elle vole par exemple sur les replats situés au dessus des seuils ou sur les parties à faible fond laissant apparaître les pierres.
Souvent observable posée sur les cailloux ou le sable des berges chauffées par le soleil, elle disparaît rapidement dès que les nuages atténuent l’ensoleillement. Elle est aussi moins exigeante que O. uncatus sur la qualité de l’eau. Il existe une autre sous-espèce de O. forcipatus, O. forcipatus unguiculatus dont la pince anale du bas se termine horizontalement qui n’a pas été retrouvée.

Confusions possibles : avec O. uncatus dont les cercoïdes du dessus sont dépourvus d’une encoche alors que ceux d’O. forcipatus la possèdent. La couleur des cercoïdes n’est pas un critère fiable (brun jaune chez O. forcipatus, jaune vif chez O. uncatus). De plus, le vertex d’O. forcipatus est jaune.

Phénologie : de mi-mai à début septembre ; pic mi-juillet.

Répartition altitudinale : 66 sites de 265 m (bec de Dore) à 920 m (plan d’eau de la Nugère, obs. T. Leroy) ; pic en dessous de 400 m.

Cartographie dans le département du Puy-de-Dôme

Cercles : données A.-J. Francez.
Ronds noirs : données F. Bronnec.
Ronds gris : autres données, Brugière (1986), Leroy (2001, 2005), SLO (2001), groupe Sympetrum (C. Deliry) et J.-P. Barbarin, E. Boitier, J. Frat, B. Gilard, R. Legrand, G. Thompson, M. Verges (comm. pers., 2006).
Chaque rectangle correspond à une demi-carte au 1/25000 (IGN série bleue).