Espèce peu commune sur l’ensemble du département, typique de la plaine, bien représentée dans le val d’Allier dans les bras-morts (Coursac, Bresle), les anciennes gravières, les étangs aux berges sablonneuses, les mares ensoleillées (Gerzat, écopole), les rases de Limagne pas trop encombrées et quelques sources minérales (source de la Gravière, pré salé de Saint-Beauzire). Quelques rares données à une altitude supérieure à 800 m dans l’ouest du département : Tortebesse, Avèze, La Celle (obs. T. Leroy).

Confusions possibles : diffère d’O. coerulescens par la couleur des ptérostigmas qui sont jaune ocre chez O. coerulescens et brun orange chez O. brunneum, et celle de la face, bleue chez O. brunneum et brune chez O. coerulescens. La couleur bleue du thorax chez O. brunneum et bleuissante chez O. coerulescens n’est pas un critère complètement fiable, surtout chez les insectes âgés.
Le seul bon critère consiste à examiner le nombre de dédoublement de cellules sous la nervure rspl des 2 ailes antérieures : un maximum de 5 dédoublements pour O. coerulescens, plus chez O. brunneum.

Phénologie : de fin mai à fin septembre ; pic de mi-juillet.

Répartition altitudinale : 41 sites de 264 m (bras-mort de Coursac) à 1080 m (Egliseneuve-d’Entraigues, obs. T. Leroy) ; pic en dessous de 400 m.

Cartographie dans le département du Puy-de-Dôme

Cercles : données A.-J. Francez.
Ronds noirs : données F. Bronnec.
Ronds gris : autres données, Brugière (1986), Leroy (2001, 2005), SLO (2001), groupe Sympetrum (C. Deliry) et J.-P. Barbarin, E. Boitier, J. Frat, B. Gilard, R. Legrand, G. Thompson, M. Verges (comm. pers., 2006).
Chaque rectangle correspond à une demi-carte au 1/25000 (IGN série bleue).