Espèce très rare et en régression. En plaine, elle préfère les eaux courantes. Au dessus de 600 m, elle se dirige plutôt vers les eaux stagnantes comme les étangs et les lacs (plan d’eau de Vernet-la Varenne, obs. J.-P. Barbarin). Ainsi, Francez (1991) l’avait notée sur le val d’Allier de Brioude au bec de Dore. Malgré de nombreuses prospections, je ne l’ai retrouvée que sur le futur site de l’écopole (Mirefleurs).
Beaucoup plus rare au-delà de 900 m, elle a été observée aussi par Leroy (2005) sur plusieurs tourbières dans le Cézallier (l’Esclauze) et surtout l’Artense (Laspialades), comme Francez auparavant. Cette population d’altitude semble se maintenir, alors que celle de plaine a quasiment disparu.

Confusions possibles : certains immatures de P. pennipes sont légèrement orangés. Regarder les deux dents du prothorax, vu de dessus, des femelles de P. acutipennis, absentes chez P. pennipes.

Phénologie : de mi-mai à fin août ; pic mi-juin.

Répartition altitudinale : 11 sites de 318 m (La Roche Noire) à 1030 m (lac de L’Esclauze, obs. T. Leroy) ; pic entre 200 m et 400 m.

Cartographie dans le département du Puy-de-Dôme

Cercles : données A.-J. Francez.
Ronds noirs : données F. Bronnec.
Ronds gris : autres données, Brugière (1986), Leroy (2001, 2005), SLO (2001), groupe Sympetrum (C. Deliry) et J.-P. Barbarin, E. Boitier, J. Frat, B. Gilard, R. Legrand, G. Thompson, M. Verges (comm. pers., 2006).
Chaque rectangle correspond à une demi-carte au 1/25000 (IGN série bleue).