Espèce très commune sur tous types de milieux, même au bord des rivières où on la retrouve à 2 ou 3 m du bord, se chauffant au soleil sur la végétation rivulaire (un roncier par exemple). On l’observe de préférence en dessous de 900 m, sa fréquence diminuant fortement avec l’altitude. Bien présente sur toutes les tourbières du Livradois, beaucoup moins sur celles du Cézallier et de l’Artense.

Confusions possibles : suivant le stade de maturation ou les variations de couleur, on peut avoir plus ou moins de noir avec des teintes allant de blanc à jaunâtre, voir brunâtre. P. latipes à l’abdomen blanc et P. acutipennis à l’abdomen orange, comme certains immatures de P. pennipes. Par contre, P. pennipes a les tibias postérieurs moins larges avec un fin trait noir sur toute leur longueur.
Les seuls critères vraiment fiables consistent à regarder les pinces annales des mâles et le pronotum des femelles.

Phénologie : de début mai à début octobre ; pic mi-juin.

Répartition altitudinale : 245 sites de 264 m (bras-mort de Coursac) à 1270 m (lac de la Fage) ; pic entre 200 m et 400 m.

Cartographie dans le département du Puy-de-Dôme

Cercles : données A.-J. Francez.
Ronds noirs : données F. Bronnec.
Ronds gris : autres données, Brugière (1986), Leroy (2001, 2005), SLO (2001), groupe Sympetrum (C. Deliry) et J.-P. Barbarin, E. Boitier, J. Frat, B. Gilard, R. Legrand, G. Thompson, M. Verges (comm. pers., 2006).
Chaque rectangle correspond à une demi-carte au 1/25 000 (IGN série bleue).