Espèce rare, néanmoins plus fréquente que S. arctica. Observée principalement sur les tourbières de l’Artense (bois de la Masse, lac de Laspialades, lac de Lacoste) et du Cézallier (Bourdouze, Montcineyre, l’Estivadoux, Sougeat-la-Souze...). Elle occupe les petites mares annexes, bordées de quelques arbres, entre lesquelles elle circule, ce qui la rend souvent difficile à observer.
Trouvée dans les Combrailles à l’étang du Cros (obs. T. Leroy en 2002) et au lac d’Aydat en 1988 (obs. C. Deliry). Elle est à rechercher davantage notamment sur les queues d’étangs marécageuses des étangs des Combrailles.

Confusions possibles : les mâles sont facilement reconnaissables grâce aux tâches jaunes latérales tout au long de l’abdomen (qui s’estompent avec l’âge). L’examen des tâches jaunes sur la face, de la forme des pinces annales chez les mâles et de celle de la lame vulvaire chez les femelles est le seul critère fiable.

Phénologie : de début juin à mi-septembre ; pic fin juillet.

Répartition altitudinale : 17 sites de 710 m (étang du Cros, obs. T. Leroy) à 1255 m (Estivadoux) ; pic entre 1100 m et 1200 m.

Liste rouge Auvergne : espèce vulnérable.

Cartographie dans le département du Puy-de-Dôme

Cercles : données A.-J. Francez.
Ronds noirs : données F. Bronnec.
Ronds gris : autres données, Brugière (1986), Leroy (2001, 2005), SLO (2001), groupe Sympetrum (C. Deliry) et J.-P. Barbarin, E. Boitier, J. Frat, B. Gilard, R. Legrand, G. Thompson, M. Verges (comm. pers., 2006).
Chaque rectangle correspond à une demi-carte au 1/25000 (IGN série bleue).