Espèce peu commune, plus en plaine et plus rare qu’E. najas. Observée il y a 15 ans sur quatre sites, elle occupe maintenant toutes les gravières, reculs, bras-morts du val d’Allier et du val de Dore, dont la surface est encombrée d’hydrophytes, sur un total de plus de 20 sites.
Absente ou presque au dessus de 700 m, contrairement à E. najas qui préfère l’altitude. Trouvée deux fois sur une chaux, à Pardines et au puy de la Rodde : il s‘agissait probablement d’individus erratiques même si cette espèce ne semble pas beaucoup se déplacer hors de son milieu de reproduction.

Confusions possibles : difficile à capturer car elle vole au ras de l’eau et ne se pose que sur les hydrophytes émergeant à peine. Une fois posée, on peut l’identifier en regardant le dernier segment abdominal des mâles : dessus bleu avec un « X » noir pour E. viridulum et dessus bleu pour E. najas.

Phénologie : de début juin à début septembre ; pic début août.

Répartition altitudinale : 35 sites de 265 m (bec de Dore) à 839 m (lac d’Aydat) ; pic entre 300 m et 400 m.

Cartographie dans le département du Puy-de-Dôme

Cercles : données A.-J. Francez.
Ronds noirs : données F. Bronnec.
Ronds gris : autres données, Brugière (1986), Leroy (2001, 2005), SLO (2001), groupe Sympetrum (C. Deliry) et J.-P. Barbarin, E. Boitier, J. Frat, B. Gilard, R. Legrand, G. Thompson, M. Verges (comm. pers., 2006).
Chaque rectangle correspond à une demi-carte au 1/25000 (IGN série bleue).