Espèce peu commune. Presque exclusivement notée sur le quart sud-ouest du Puy-de-Dôme : tourbières à partir de 550 m, dans les laîches ou les prêles, mares temporaires en voie d’atterrissement et toutes les chaux. Deux observations à Bort-l’Étang et à la gravière des Sablons, à moins de 400 m d’altitude, les 22 et 23 juillet 2006 : individus erratiques, flux migratoire ?
Non retrouvée à Pulvérières et au bec de Dore. Moins fréquente et plus en altitude que L. sponsa auprès de laquelle elle peut passer inaperçue.

Confusions possibles : l’étendue de la coloration du second segment abdominal (entièrement bleu chez L. sponsa et à moitié chez L. dryas) L. sponsa et L. dryas, la coloration hélas n’est pas suffisante. En cas de doute, les appendices anaux sont droits chez L. sponsa et courbes, aplatis au bout pour L. dryas. L’ovopositeur de la femelle de L. dryas dépasse l’abdomen.

Phénologie : de début juin à mi-septembre ; pic fin juillet.

Répartition altitudinale : 45 sites de 370 m (étang de Lance) à 1255 m (lac de l’Estivadoux) ; pic entre 1100 m et 1300 m.

Cartographie dans le département du Puy-de-Dôme

Cercles : données A.-J. Francez.
Ronds noirs : données F. Bronnec.
Ronds gris : autres données, Brugière (1986), Leroy (2001, 2005), SLO (2001), groupe Sympetrum (C. Deliry) et J.-P. Barbarin, E. Boitier, J. Frat, B. Gilard, R. Legrand, G. Thompson, M. Verges (comm. pers., 2006).
Chaque rectangle correspond à une demi-carte au 1/25000 (IGN série bleue).