Espèce commune. Un peu partout dans le département même en plaine contrairement à L. dryas. Gravières, mares naturelles, chaux, étangs de moyenne altitude envahis de végétation assez haute comme les laîches, les scirpes, les prêles, et les tourbières sont ses principaux habitats.
Non retrouvée au bec de Dore, à l’étang de Lachamp, au plan d’eau d’Aubusson, aux lacs de Guéry et de Servières, et dans le Forez (Vollore-Montagne).

Confusions possibles : l’étendue de la coloration du second segment abdominal (entièrement bleu chez L. sponsa et à moitié chez L. dryas) L. sponsa et L. dryas, la coloration n’est souvent pas suffisante. En cas de doute, les appendices anaux sont droits chez L. sponsa et courbes, aplatis au bout pour L. dryas. Pour distinguer les femelles de L. sponsa, L. dryas et L. viridis, il suffit de regarder l’ovopositeur latéralement ; celui de L. viridis qui a la même longueur a une tâche blanche allongée sur le bord inférieur.

Phénologie : de fin mai à fin septembre ; pic début août.

Répartition altitudinale : 80 sites de 282 m (Pont-Astier) à 1350 m (puy May, obs. T. Leroy) ; pic entre 700 m et 900 m.

Cartographie dans le département du Puy-de-Dôme

Cercles : données A.-J. Francez.
Ronds noirs : données F. Bronnec.
Ronds gris : autres données, Brugière (1986), Leroy (2001, 2005), SLO (2001), groupe Sympetrum (C. Deliry) et J.-P. Barbarin, E. Boitier, J. Frat, B. Gilard, R. Legrand, G. Thompson, M. Verges (comm. pers., 2006).
Chaque rectangle correspond à une demi-carte au 1/25000 (IGN série bleue).