Espèce rare. Observations sur des sites disséminés sur tout le département : quelques chaux (Solignat, Vichel), surtout quelques tourbières de l’Artense (Laspialades in Francez & Kriejki (1983) ou Lacoste par Leroy (2004)) voire du Cézallier (Bourdouze : individu erratique ?). Francez (1991) indiquait la sous-espèce vestalis sur les tourbières de l’Artense, alors que Leroy (2001) n’a trouvé que la sous-espèce virens sur ces mêmes localités.
En plaine, on ne la retrouve que sur des sites ensoleillés (petits étangs, mares) possédant une végétation dense et assez haute souvent en compagnie de L. barbarus, C. tenellum qui sont aussi des espèces peu communes (Mirefleurs, Gerzat, Bort-l’Étang, Pont-Astier, Les Pradeaux). L’espèce est aussi présente en petits effectifs à l’ouest des Combrailles (étangs de Farges et de Chatonnier)

Confusions possibles : les mâles immatures peuvent être confondus avec ceux de L. barbarus qui a les appendices annaux courbés vers l’extérieur. Pour les femelles, de côté, le noir occupe presque la moitié du neuvième segment chez L. virens, beaucoup moins chez L. barbarus.

Phénologie : de début juin à fin octobre ; pic début août.

Répartition altitudinale : 15 sites à partir de 550 m.

Liste rouge Auvergne : espèce rare et vulnérable.

Cartographie dans le département du Puy-de-Dôme

Cercles : données A.-J. Francez.
Ronds noirs : données F. Bronnec.
Ronds gris : autres données, Brugière (1986), Leroy (2001, 2005), SLO (2001), groupe Sympetrum (C. Deliry) et J.-P. Barbarin, E. Boitier, J. Frat, B. Gilard, R. Legrand, G. Thompson, M. Verges (comm. pers., 2006).
Chaque rectangle correspond à une demi-carte au 1/25000 (IGN série bleue).