Société d'Histoire Naturelle Alcide-d'Orbigny

Sympetrum

Sympetrum à nervures rouges - (De Selys Longchamps, 1840)

Sympetrum fonscolombii

Sympetrum fonscolombii mâle Photo : David Demerges Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Sympetrum fonscolombii mâle Photo : Joaquim Alves Gaspar Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Sympetrum fonscolombii femelle Photo : Joaquim Alves Gaspar Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Espèce assez commune. Elle est la plus précoce des Sympetrum. Principalement visible sur les parties peu profondes des étangs ou des lacs avec une végétation fournie, surtout en plaine. Elle n’était mentionnée qu’à Pulvérières et qu’au bras-mort de Cohade. À présent, elle occupe l’ensemble du département et plus d’une vingtaine de sites variés mais de préférence ensoleillés et ouverts.

Confusions possibles : beaucoup de nervures des ailes de S. fonscolombii sont rouges. S. meridionale n’a quelques nervures plus clair mais pas de noir sur l’abdomen. En plus, les yeux de S. fonscolombii sont à moitié bleu-gris et son front est rouge. Enfin, la tâche à la base des ailes est le plus souvent assez importante chez S. fonscolombii, beaucoup plus réduite chez S. striolatum ou S. meridionale, qui ont en plus le front jaune-orange et la ligne noire entre les yeux et le front ne descendant pas.

Phénologie : de mi-mai à fin octobre ; pic fin juin et fin août.

Répartition altitudinale : 49 sites de 282 m (mare de Pont-Astier) à 1445 m (lac de Tioulouse, obs. T. Leroy) ; pic entre 300 m et 400 m.

Cartographie dans le département du Puy-de-Dôme

Cercles : données A.-J. Francez.
Ronds noirs : données F. Bronnec.
Ronds gris : autres données, Brugière (1986), Leroy (2001, 2005), SLO (2001), groupe Sympetrum (C. Deliry) et J.-P. Barbarin, E. Boitier, J. Frat, B. Gilard, R. Legrand, G. Thompson, M. Verges (comm. pers., 2006).
Chaque rectangle correspond à une demi-carte au 1/25000 (IGN série bleue).

Article de Thibaut Delsinne, lundi 7 mars 2016