Aeshna
Aeschne mixte - (Latreille, 1805)
Aeshna mixta



Espèce peu commune. Plus exigeante et plus rare qu’A. cyanea, elle affectionne les eaux stagnantes envahies de végétation en dessous de 900 m : bras-mort (Pont Picot), anse d’un étang (Chancelade, Servant), queue marécageuse (Clémensat), surface (même de quelque mètres carrés) d’eau libre ceinturés de scirpes maritimes (Mirefleurs, Glaine-Montaigut), voire même chaux (Solignat) et tourbière (étang de Vergnes, obs. T. Leroy).
D’après Prot (2001), les plus belles populations se trouvent sur les anciennes gravières aux rives bien végétalisées (Pont-Astier, La Roche Noire, les Mayères...). C’est une espèce au vol vif qui la rend difficile à capturer, ce qui explique peut-être le peu d’observations de cette espèce par Francez (1991), surtout qu’elle vole tard dans la saison.
Confusions possibles : A. juncea est plus grande et le dessus de son thorax a deux grandes virgules alors qu’A. mixta a deux petites gouttes. Les flancs du thorax d’A. mixta possèdent deux raies jaunes (comme A. juncea), ce qui la différencie d’A. affinis dont la taille est voisine.
Phénologie : de mi-juin à fin octobre ; pic début septembre.
Répartition altitudinale : 41 sites de 280 m (Pont-Astier) à 1185 m (pont de Clamouze, obs. T. Leroy) ; pic entre 500 m et 600 m.
Cartographie dans le département du Puy-de-Dôme


Cercles : données A.-J. Francez.
Ronds noirs : données F. Bronnec.
Ronds gris : autres données, Brugière (1986), Leroy (2001, 2005), SLO (2001), groupe Sympetrum (C. Deliry) et J.-P. Barbarin, E. Boitier, J. Frat, B. Gilard, R. Legrand, G. Thompson, M. Verges (comm. pers., 2006).
Chaque rectangle correspond à une demi-carte au 1/25000 (IGN série bleue).
Article de
, mercredi 9 mars 2016